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Le Pen - Page 5

  • Un « oubli » du Figaro

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Dans une lettre adressée ce jour au directeur du Figaro, Jean-Marie Le Pen, Président du Front National, dénonce la grave désinformation dont celui-ci a été victime dans un article consacré aux futures élections régionales, par l'occultation scandaleuse de ses résultats de l'élection européenne.

    L'article cite les résultats de Libertas de Philippe de Villiers qui, il est vrai, vient de se rallier à M. Sarkozy et qui n'a obtenu qu'un seul député au Parlement européen, alors que le Front National en a obtenu trois.

    Il prie la direction du Figaro de bien vouloir rectifier cette discrimination inadmissible.

  • Ce qui arrive quand on supprime la peine de mort

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La polémique sur le verdict dans l'affaire Fofana a pour origine un phénomène que les commentateurs passent soigneusement sous silence : c'est l'effondrement de l'échelle des peines dû à la suppression de la peine de mort, qui a elle-même entraîné la fin de la perpétuité, etc.

    Il va de soi que lorsque le responsable d'un crime particulièrement atroce ne peut pas être condamné à plus de 22 ans de prison, ses complices ne peuvent être condamnés qu'à des peines inférieures.

    Ce qui est en cause, c'est donc l'idéologie qui considère les assassins comme des victimes et qui, ayant conduit à la suppression de la peine de mort, a rendu infirme le code pénal.

  • Une politique qui encourage les émeutiers

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Les émeutes qui ont secoué Firminy pour la troisième nuit consécutive, marquées notamment cette fois par l'incendie de sept commerces, apportent une nouvelle preuve que, malgré les rodomontades de M. Sarkozy, les forces de l'ordre ont la consigne de ne pas faire respecter l'ordre, ni de protéger les personnes et les biens.

    L'obsession de la « bavure » réduit le rôle des policiers à celui de spectateurs des destructions. Et qui, eux, prennent des coups.

    Il est honteux de laisser entendre, tant à la population pacifique qu'aux émeutiers, que la police nationale est incapable de rétablir l'ordre.

    Cette politique de lâcheté ne fait qu'encourager les voyous dans leurs zones de non-droit.

    Elle est criminelle.

  • L’Assemblée s’amuse

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    En pleine session extraordinaire, l'Assemblée nationale s'est offert une petite récréation estivale en organisant un prétendu débat de motion de censure.

    C'était un joli cadeau de la gauche à M. Fillon, lui permettant de montrer qu'il existe encore.

    Mais celui-ci n'en a guère profité, en réagissant aux propos creux mais brillants de Laurent Fabius par la scrupuleuse lecture d'un texte écrit avant le discours auquel il était censé répondre.

    Une fois encore, la démocratie ne sort pas grandie d'une telle parodie de débat.

  • Les cocus sont contents

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    A Hénin-Beaumont, il n'y aura aucun conseiller municipal du parti socialiste, ni du parti communiste, ni du MRC, ni du MoDem, ni des Verts, ni du NPA, ni de l'UMP.

    Ils se sont tous unis contre le Front National, pour faire élire des hommes et des femmes qui ne représentent aucun d'entre eux.

    Et ils sont tous fiers d'avoir mené à bien ce déni de démocratie qui ne profite à aucun d'entre eux.

    En fait, avec Steeve Briois, Marine Le Pen et leurs amis, qui ont accompli la magnifique performance de faire presque jeu égal avec toutes les forces politiciennes de l'Etablissement coalisées, le Front National est le seul mouvement politique représenté dans la nouvelle municipalité d'Hénin-Beaumont.

  • Ce n’est pas Le Pen !

    Le doyen du Parlement Européen n'est pas Jean-Marie Le Pen mais, à quelques mois près, Ciriaco De Mita, ancien président du Conseil italien d'avril 88 à juillet 89, centriste qui siège au PPE.

    Autrement dit, les Schulz, Cohn-Bendit et autres Daul, par leur haine grotesque de Jean-Marie Le Pen, privent un ancien Premier ministre, membre du groupe majoritaire, de la présidence de la séance inaugurale...

  • La claque de la Cour constitutionnelle allemande

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La Cour constitutionnelle allemande a suspendu la ratification du traité de Lisbonne par l'Allemagne à l'adoption par le Parlement allemand d'une loi garantissant les droits de ce même Parlement, ce qui est rendu nécessaire, dit-elle, à cause du « déficit démocratique structurel » de l'Union européenne.

    C'est une claque pour le Parlement allemand qui est ainsi accusé d'avoir voté la ratification du traité sans même voir qu'on le dépossédait de ses droits.

    Mais c'est aussi une claque pour tous les Parlements qui ont agi de même, notamment pour le Parlement français.

    La différence est que la France ne se dotera pas d'une loi semblable à la loi allemande, apparaissant ainsi satisfaite du « déficit démocratique structurel » de l'UE.

    La Cour constitutionnelle allemande n'a pas osé tirer les conséquences de ses observations, mais elle montre clairement que le traité de Lisbonne est une atteinte grave aux souverainetés nationales.

  • Ça, un remaniement ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Il ne s'agit pas d'un remaniement mais d'une ronde des courtisans qui n'a pas de signification politique. De toute façon ils ne sont là que pour faire de la figuration, l'essentiel étant décidé à Bruxelles, et le reste à l'Elysée.

    On note que la caution catholique est jetée après les élections, et que Nicolas Sarkozy a abandonné son ambition loufoque de défendre les droits de l'homme partout dans le monde.

    Enfin, à défaut de pouvoir débaucher une nouvelle personnalité de gauche, il joue sur le nom de Mitterrand. Quelles que soient les qualités du neveu, ce n'est que de la com'.

  • Un discours pour rien

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    A défaut d'être historique, comme on l'annonçait, le discours de Nicolas Sarkozy devant le Congrès était original : pour la première fois, il ne s'agissait pas d'une liste d'annonces toutes plus mirobolantes les unes que les autres.

    La machine à fabriquer la poudre aux yeux est-elle en panne, ou bien les citoyens sont-ils censés se contenter de savourer la royale image du président de la République s'adressant à son Parlement ?

    En tout cas c'était un discours pour rien, en application d'une inutile modification de la Constitution.

    Le bling-bling sonne dans le vide. Et, au milieu du désastre que connaît notre pays dans tous les domaines, le roi est nu, même à Versailles.

  • Le Pen n’ira pas à Versailles

    Jean-Marie Le Pen a annoncé hier sur son blog vidéo qu'il n'ira pas écouter lundi Nicolas Sarkozy devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles, bien qu'il ait été invité par le président de l'Assemblée nationale comme tous les députés européens (ainsi que les anciens Premiers ministres et les anciens présidents de la République.

    « J'ai décliné l'invitation que m'avait faite, très courtoisement, le président Accoyer d'assister à cette séance du Congrès. C'est dans la ligne de la prise de distance que je souhaite à l'égard des autorités politiques du pays. J'estime qu'elles ne font pas respecter les règles les plus élémentaires de la démocratie."

    Pour la même raison, Jean-Marie Le Pen avait décliné l'invitation que Nicolas Sarkozy lui avait faite, comme aux autres dirigeants de partis politiques, de venir à l'Elysée après les élection européennes.